le CD des touristes

LE C.D

Les Touristes ont réalisé rien que pour vous une merveille d’enregistrement sobrement intitulé : «Ta mère qu’on voit danser»

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Les chansons

1/ Antisocial

Comme l’Internationnale, cet ancien chant révolutionnaire russe a une origine française. Les paroles furent adaptées à un air du folklore local. La légende veut que ce soit ce morceau que les passagers russes du Titanic continuaient à chanter, alors que le paquebot sombrait déjà dans les eaux glacées de l’Atlantique.

Antisocial

« Bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale
Masques ton visage en lisant ton journal
Marche à la robot dans les couloirs du métro
Les gens ne te touchent pas faut faire le premier pas.
‘Drait dialoguer sans renvoyer la balle
Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer la femme de Boris.
Antisocial tu perds ton sang-froid
Pense à toutes les années de service
Antisocial les années de sévices
Enfin le temps perdu qu’on ne rattrape plus.

2/ Carmen

Issu d’une sordide banlieue, Mohamed Bizet (Bibi pour ses proches et Mozibet pour les plus éloignés) peut être considéré comme le précurseur du rap en France. Les Touristes sont heureux de rendre justice à cet artiste méconnu trop tôt disparu.

Carmen

« L’amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle
S’il lui convient de refuser
Rien n’y fait menace ou prière
L’un parle bien l’autre se tait
Et c’est l’autre que je préfère
Il n’a rien dit mais il me plait
L’amour (x4)
L’amour est enfant de bohême
Il n’a jamais connu de loi
Si tu ne m’aimes pas je t’aime
Et si je t’aime prends garde à toi
Prends garde à toi !
Si tu ne m’aimes pas
Je t’aime
Et si je t’aime, oui si je t’aime
Prends garde à. . . »

3 / Grosses boules de feu

Cette reprise est un hommage au grand poète américain Jerry Lee Lewis. Le texte aborde ,une fois de plus, le thème central de son œuvre : la difficulté d’assouvir ses pulsions sexuelles.

Les Touristes, toujours respectueux des artistes, ont choisi une traduction au mot à mot, afin de rendre toute sa puissance à ce vibrant cri d’amour.

Grosses boules de feu

« Tu secoues mes nerfs et tu racles mon cerveau
Trop d’amour rend un homme fou
Tu brises ma volonté mais quel frisson
Bonté gracieuse, Grosses boules de feu !
Je riais de l’amour parce que je pensais que c’était drôle
Mais tu es venue et tu m’as bougé
J’ai changé d’avis cet amour est fin
Bonté gracieuse, Grosses boules de feu !
Embrasses-moi bébé oooooh ! ça sent bon
Prends-moi bébé, j’vais t’aimer comme un amoureux aime
Tu es fine, si gentille
Je vais dire à ce monde que je t’aime t’aime t’aime
Je tralala et je tourne mes pouces
J’suis vraiment nerveux mais que c’est amusant
Allez viens bébé tu me conduis fou
Bonté gracieuse, Grosses boules de feu ! »

4 / Sens comme l’esprit jeune

Peu de gens savent que Kurt Cobain vouait un véritable culte à l’accordéoniste français Aimable. En hommage à celui-ci, il décida de composer une valse. Malheureusement, au moment d’enregistrer, il lui fut absolument impossible de trouver le moindre accordéoniste dans tout Seattle. De rage, il en fit un morceau grunge.

Voici enfin la version originale, telle que l’avait voulue son auteur.

« Charge les fusils, amène tes amis
C’est dur de perdre et de faire semblant
Elle se fait trop chier, elle assure au self
Oh non, je connais un mot sale.
Refrain :
Bonjour, bonjour, bonjour, combien bas ? (x4)
Avec la lumière éteinte, c’est moins dangereux
Nous voici, amuses-nous
Je me sens stupide et contagieux
Nous voici, amuses-nous
Un mosquito, une menthe à l’eau, un gros miko, ma libido
Yeah !!
J’suis pire à ce que j’fais de mieux
Et pour ce cadeau j’me sens Benny Hill
Notre petit groupe a toujours été
Et sera toujours jusqu’à la fin
Refrain

5 / Les rois mages

C’est après avoir entendu ce morceau à la radio, que Ludwig Van Beethoven composa sa cinquième symphonie. Eh oui ! « Pom, Pom, Pom, Pom » c’est de Sheila !

Les Touristes signent là une de leurs rares incursions dans le répertoire classique.

« Comme les rois mages en Galilée
Suivez des yeux l’étoile du berger
Je te suivrai, ou tu iras j’irai
Fidèle comme une ombre,
Jusqu’à destination !
Plaise au ciel, le soir à ma fenêtre
Plaise au ciel, que ça soye vers toi (x2) »

6 / Cambos gagnat

Les origines de ce morceau, aimablement prêté aux Touristes par le révérend père Lamour, se perdent dans la nuit des temps. Au départ chanson de marins Bigourdans, son sens s’est peu à peu perdu au cours des âges. Il serait vaguement question d’une bergère promenant ses moutons sur une route départementale, et d’un camionneur ivre au volant de son trente tonnes . . . mais rien n’est moins sûr.